Vous êtes bien meilleurs que vous ne le croyez

D’après moi, un coach mental devrait toujours travailler de la manière suivante lorsqu’il débute un coaching :

La première des choses est de déterminer ce que veut le sportif. Qu’espère-t-il trouver en venant nous voir ? Le plus souvent il s’agit de surmonter une difficulté à exploiter ses savoir-faire en situation de compétition.

Pour régler le problème, Il est bon de lui proposer d’identifier ce qu’il se passe dans sa tête quand les choses se passent mal et de comparer avec ce qu’il se passe quand tout va bien.

Globalement, cela consiste à répondre à la question suivante : Comment penses-tu lorsque tu es performant et quand tu ne l’es pas ?

Le sportif met à jour ce qu’il a dans sa tête avant, pendant, et après l’action. Comment il anticipe et visualise. Quels sont ses discours internes et ses sensations kinesthésiques. Etc.

(C’est exactement ce que j’ai cherché à décrire dans mes premiers livres, Golf ; le mental pour scorer. et Tennis, pensez comme un champion. Édité chez Amphora.)

Ceci fait, la suite du travail consiste à automatiser des comportements qui sont les copié-collé des stratégies performantes. A charge pour le sportif d’aller les appliquer avec le stress des enjeux.

Si le sportif réussit ce tour de force – j’ai connu des joueurs capables de faire ça très bien suite à un seul coaching ou après la lecture de mes livres –   Mon travail est terminé.

Mais, force est de constater que pour un grand nombre de compétiteurs les choses ne sont pas aussi simples. Malgré leur bonne volonté, beaucoup de sportifs ne réussissent pas à se résoudre à utiliser ce qui est manifestement bon pour eux.

Alors que certains réussissent en une heure, pour d’autres il faudra des années.

C’est le deuxième volet du travail mental. La question fondamentale pourrait se résumer à ceci : pourquoi ne te sers-tu pas de tes stratégies de succès, alors que tu sais qu’elles sont efficaces ? Qu’est-ce qui empêche ?

Lorsqu’on pose la question « pourquoi » à quelqu’un, la réponse est presque toujours : parce-que je crois que…

C’est là tout le fond du problème, et c’est le sujet de mes deux nouveaux livres :

Les sportifs n’utilisent pas ce qui est bon pour eux, y compris après un super coaching ou une lecture édifiante parce qu’ils croient qu’il est plus « rentable » de faire autrement. Ou parce qu’ils croient qu’ils n’en sont pas capables. Ou que ça ne peut pas être aussi simple. Ou parce qu’ils ignorent qu’il existe d’autres alternatives. Etc.

Nos croyances sont le fondement de notre identité. Elles nous viennent le plus souvent en droite ligne de nos parents, de nos professeurs et de nos expériences. Ce sont des règles de vie. Comprenez que y tenons comme à la prunelle de nos yeux car ce que nous croyons est vrai pour nous. C’est aidant quand la croyance est positive mais cela peut être extrêmement limitant quand la croyance est inadaptée.

Henry Ford disait ceci :

« Que vous pensiez être capable ou incapable, vous avez raison dans les deux cas. »

Croyez-moi sur parole, des croyances limitantes diverses et variées il y en a à l’infini dans la tête des joueurs.

L’idée maîtresse de ces deux livres est celle-ci :

Vous pourriez être bien meilleurs que vous ne l’êtes au golf ou au tennis si vous preniez la peine de modifier certaines croyances qui plombent vos capacités.

L’ensemble de la population, croit, par exemple, que l’on se concentre à coup de volonté. C’est ce que cherche à faire la majorité des joueurs. Ensuite, ils disent :

« Je jouerais mieux sans ces problèmes de concentration ! »

Leur perplexité est juste normale car rien n’est plus faux ! La concentration naît avec l’intérêt que l’on porte aux choses, souvent avec le plaisir. Cela ne se force pas ! et surtout pas à coup de volonté.

Rien qu’en changeant leur conception à ce sujet ces mêmes joueurs feraient des progrès drastiques en peu de temps.

Et ceci n’est qu’un exemple parmi la multitude de quiproquos qui font de l’apprentissage du golf ou du tennis un véritable casse-tête. Des croyances véhiculées depuis des décennies, au nom d’une soi-disant logique, sans que personne ne cherche à en éprouver le bien-fondé.

L’essentiel de ces ouvrages consiste à vous démontrer qu’il est possible d’apprendre et de performer plus vite et plus durablement. Si le golf ou le tennis sont difficiles pour vous, si vous avez le sentiment de ne pas exploiter votre potentiel, de ne pas progresser rapidement, c’est que vous n’avez pas à disposition les croyances qui conviennent.

Il est, donc, grand temps, pour vous, de les acquérir.

La question générale est :

Est-ce que tout ce que l’on dit à propos du golf / tennis et qui est considéré comme parole d’évangile depuis des décennies, est bon, vrai ou efficace pour vous ?

Jean-Philippe Vaillant

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